De nombreux projets cryptographiques ont décidé de résoudre divers points faibles de l'industrie des cryptomonnaies. Chainlink est l’un d’eux et il est à l’avant-garde en matière d'interopérabilité et de transmission des données entre les blockchains.
En bref:
Chainlink est un des premiers services d’oracle de ce type, basé sur la plate-forme Ethereum. À travers les explications fournies sur son site Web, Chainlink se décrit comme un réseau qui fournit des «entrées et des sorties inaltérables fiables pour des smart contracts complexes sur toute blockchain».
Son caractère unique provient de sa capacité à trouver le lien manquant dans les smart contracts, résolvant le problème d'interopérabilité qu’ils ont avec le monde extérieur.
En d'autres termes, il peut former un pont depuis les smart contracts vers les données des entreprises du monde réel.
Chainlink fonctionne en connectant des blockchains aux applications. D'une part, il se connecte à la blockchain et, d'autre part, il est intégré à une interface de programmation (API).
Cette solution fonctionne à l'aide de ce qu'on appelle des “oracles”, qui aident à limiter la confiance dans une seule entité en travaillant de manière transparente dans une structure décentralisée. Pour ce faire, ces oracles obtiennent des données provenant des API hors chaîne, des pools de données et d'autres sources et les intègrent dans la blockchain.
Un oracle est essentiellement un logiciel middleware qui source des données du monde réel de manière compatible avec les smart contracts sur la blockchain et inversement. Par exemple, un protocole DeFi fournissant un moyen de tokeniser les marchés boursiers doit avoir des informations précises sur la valeur en USD des actions.
Cela pose un défi pour le protocole, car tandis que les smart contracts sont sécurisés, le flux des prix ne peut pas être garanti à 100%. C'est là que les oracles Chainlink entrent en jeu, pour assurer qu'il n'y a pas de données incorrectes ou peu fiables.
Chainlink est un réseau d’oracles décentralisé et les utilisateurs peuvent staker le token LINK afin de déterminer la fiabilité d'un oracle (ainsi que de gagner des récompenses). De plus, les oracles reçoivent également un paiement en LINK pour leurs services. Ceci est l'écosystème du marché tokenisé de Chainlink. Si des oracles fournissent des données incorrectes, une fonction de pénalité garantit que les tokens sont distribués entre les oracles avec une meilleure réputation (ceux dont la fiabilité peut être prouvée).
Lors de l'ICO de Chainlink, 35% des tokens LINK étaient en circulation (45% actuellement), tandis que 35% supplémentaires ont été distribués via des frais de staking et des paiements pour les opérateurs de nœuds. Les 30% restants sont utilisés par les fondateurs de Chainlink pour développer l'écosystème.
Chainlink n'a pas de modèle de gouvernance, par opposition à divers autres protocoles de DeFi. Le réseau d’oracles est administré par l'équipe Chainlink. Cependant, il est important de noter que l'écosystème fonctionne indépendamment de l'équipe, qui consiste à dire que les oracles sont contrôlés par les propriétaires. Bien sûr, cela crée un réseau hybride semi-décentralisé avec divers clusters tiers.
Régulièrement, l'industrie de la crypto est envahie par des histoires sur le prochain Bitcoin ou le prochain Ethereum. Chainlink ne prétend être ni l’un ni l’autre. Au lieu de cela, il résout un problème de flux de données réel et, ce faisant, libère ainsi la pleine puissance des applications décentralisées sur le marché libre. Inutile de dire que les flux très précis de données ont un potentiel incroyable, bien au-delà des marchés financiers. La taille et la portée de Chainlink parmi les top 20 des cryptomonnaies, avec plus de 10 milliards de dollars de capitalisation (en Septembre 2021), en disent long sur son potentiel.